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Nicht übersätzt...
RC-Night: Sven - TU es dj depuis 1993, qu’est ce qui t’as inspiré, ou plutôt incité, à commencer le djing ?
Mister Al: - Oulala, ca c’est une longue histoire. Au fait, j’ai commencé avec l’organisation, suite de quoi j’ai commencé à bidouiller deux ou trois disques, j’ai commencé à crocher, je mixais pour moi, rien que pour mon plaisir. Plus tard, la Lake Parade est arrivée, ensuite divers événements qui m’ont fait vraiment vraiment crocher...
Sven: - Avant THE LAB, tu avais organiser des après-soirées (afters) dans le «Labo». Qu’est ce qui t’avais attiré là-dedans, dans l’organisation de soirées ?
Mister Al – Ola, en fait nous voulions juste faire un anniversaire et de cet anniversaire, nous-nous sommes dit: allez, on va organiser une soirée !
Les soirées étaient en fait assez petites et assez restreintes car nous n’avions pas vraiment un lieu et n’y vraiment l’œil à l’époque. Ensuite on s’est dit: « - tiens, on va faire une after ! », on a commencé à faire des afters, ça a cartonné pendant 9 mois, jusqu’à ce que la police ne nous ferme. Et, c’est à ce moment que franchement, la techno, le monde de la techno, l’organisation, et que tout le monde étaient heureux dans une soirée et s’éclate vraiment à fond: c’est à ce moment là que j’ai vraiment croché dans l’organisation.
Sven – Mixant depuis près de 10 ans, as-tu changé de style musical ou es-tu toujours resté fidèle à la progressive/trance ?
Mister Al – Oui, il y a eu pas mal de variations ! En fait, j’ai commencé par mixer de la house, ensuite je suis partie sur la techno et puis j’ai commencé à avoir un bon feeling pour la trance et la progressive. Il est vrai que je mixe aussi quelques fois, enfin très rarement, sous le nom de « Fockal » en hardcore parce que ça me plait vraiment et je m’éclate comme quand je mixe de la techno. C’est différent, le «kick» est différent ; c’est une autre sorte de mixe. Mais, ce que je préfère, c’est claire, c’est la progressive/trance ou alors le style que j’ai nommé «prog-core» ! ;-)
Sven – d’accord… ;o)
- Peux-tu nous dire un peu comment le public techno en général a évolué en suisse-romande, et puis principalement sur Genève, durant ta carrière, donc pendant ces dernières années ?
Mister Al – Alors, au début c’est claire on était très house. Ensuite, on est partit plus sur la trance, et aujourd’hui à Genève, je trouve que se trouve un pilier au niveau hard mais pas hard-trance, comme je nomme ceci «prog-core» ou «prog-trance». C’est vrai qu’à Genève on vient vraiment dans style assez hard comparé à d’autres endroits, j’ai remarqué. Lausanne dernièrement, commence à redevenir assez trance ou alors Berne ou Zurich où on est très très trance ! Il y a aussi d’autre floors progressive bien sûr, mais au niveau du grand public, Genève est le public où il faut leurs donner le plus de «quick-bass hardcore» ! ;-)
Sven – Quelles sont tes relations avec tes concurrents romands, ceux-ci organisant aussi régulièrement des soirées ?
Mister Al – Ecoutes, moi je suis partis toujours avec dans la tête: «-Je n’ai pas de concurrents !» parce qu’on est là pour donner du plaisir aux gens, et maintenant c’est aux gens de décider. Si on a deux soirées sur le même soir, il est claire que ça provoque une concurrence, mais le monde est fait comme ça et moi je vais de l’avant et ne regarde pas sur les côtés ni en arrière, j’essaye de faire de mon maximum pour que tout se passe bien, que les gens partent de la soirée avec le sourire et je regarde que ça ! Comme je dis, il n’y a pas de concurrence pour moi.
Sven – Comment vous êtes vous organisé avec les producteurs de Lotuce Records pour sortir tes deux titres «Résistance» et «Oratorio» ?
Mister Al – Eh bien, j’ai voulu commencer à produire, et puis ils se sont présenté à moi. A partir de ce moment là, un feeling s’est établi: car c’est une grosse question de feeling et voilà, nous avons fait des titres, comme je suis en train de faire des titres sur Berne et ailleurs également.
Sven – En novembre 2001, ta compilation «Highway 5 colors» est sortie. Y en a t’il une nouvelle pour cet hiver ?
Mister Al – Pas pour l’instant, mais c’est en projet.
Sven – Quels furent tes motivations pour renommer «Le Labo» par «THE LAB» en 1998 ?
Mister Al – Ah, ça c’est une longue histoire encore, héhé. En fait, «Le Labo» était «Le Labo» et ensuite un autre squat s’est créé qui s’est appelé «Le Labo», qui m’a copié. Alors pour ne pas commencer à faire des confrontations et des choses comme ça, j’ai «anglicisé» mon nom est l’ai appelé «THE LAB» et personnellement, c’est vrai, je trouve que ça donne mieux !
Sven – Avec THE LAB, tu as organisé des soirées de très grande envergure durant ces dernières années à Genève. Comment ceci a t-il pu être possible à Genève, connaissant la politique régionale ?
Mister Al – Wow ! C’était un très très long travail, et c’était surtout une envie personnel et quelque chose que je resentais au niveau du public Il leurs fallait leur mega-rave, enfin c’est tout un ensemble, mais c’était très dure !
Sven – Je me souvient qu’après la Lake Parade 2000, tu avais prévu une soirée after Lake Parade sous le nom d’«Akropolis» dans la halle Palexpo 7 à Genève, laquelle a malheureusement du être annulée deux semaines avant, environ. Quels sont les effets pour un organisateur comme toi, de devoir annulé une soirée pareil deux semaines avant, quand tout est déjà organisé ?
Mister Al – C’est l’enfer! C’est l’enfer! Il est vrai que là j’ai eu des problèmes, que je ne vais pas citer pour ne pas mal parler des gens. Mais, c’est vraiment un énorme problème aussi bien au niveau du public. Et ce n’est pas seulement annuler, mais c’est également les personnes qui vont se rendre à la soirée, préparer leurs arrivée et leurs expliquer que voilà quoi: on ne peut pas faire... !
Sven – Comment soutenez-vous, au sein de THE LAB, les new comers et comment fais-tu pour t’en «protéger» à quelque part ?
Mister Al – Les soirées «Not For Sale» ont été prévues pour cela pour tout les new comers, surtout à Genève, car on a un gros potentiel qui n’est pas reconnu en Suisse. Je trouve qu’il y a vraiment de gros talents à Genève qui méritent d’être connu ailleurs !
Sven – Nous savons que de nos jours l’organisation de soirée surtout dans le domaine techno, est devenu dure. Entre autre, a cause des nouveaux qui s’y lancent, sans avoir de moyens ni d’expérience, ce qui casse malheureusement le monde des soirées (le marché). Qu’en dis-tu la dessus ?
Mister Al – Moi je pense qu’il ne détruisent pas le marché, mais c’est vrai que les nouveaux venus sont là et ne savent pas trop comment faire, lorsqu’ils obtiennent des budgets, ils économisent, avant de viser la qualité, la sécurité et une qualité de musique au maximum quoi...
Sven – Et puis «Highway 6» ? Des news ?
Mister Al – Pour l’instant on est en train de chercher un nouveau site, car le site de Palexpo a un petit problème, au niveau financier n’est ce pas. Mais, c’est en route! ...c’est en route!
Sven – Tu consacres ta vie professionnelle au djing et à THE LAB, à ce que je sache. Fais-tu encore d’autre chose à côté ?
Mister Al – Actuellement, non ! Bon c’est clair qu’on fait d’autre choses, on vit tous dans le même monde. Mais, pour l’instant, on consacre notre vie à ça.
Sven – Ton plus grand succès en tant que dj ?
Mister Al – héhé, il y en a plusieurs, mais qu’entends-tu par succès ?
Sven – L’endroit qui t’as plu le plus !
Mister Al – L’endroit qui m’a plu le plus…? Ceci est une question assez vaste, parce qu’il y a pas mal d’endroits qui m’ont beaucoup plu. Mais, c’est clair que l’endroit que je dirais que ce serait plutôt Genève et l’Ancien Palais !
Sven – Et en tant qu’organisateur ?
Mister Al – En tant qu’organisateur c’était Highway à la halle 7 de Palexpo. C’était monstrueux, c’était un travail phénoménal, une grosse structure et c’est ce qui m’a plu !
Sven – Ton mot de fin ?
Mister Al – Fais péter !.
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Mister AL
;)
;)
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